Issu du lindy hop, le west coast swing (WCS) serait né en Californie dans les années 40. Il en représente d’ailleurs la danse
officielle depuis 1988, bien que dansé à grande échelle aux États-Unis et au Canada. Selon certains, il aurait été inventé à
Hollywood par le danseur Dean Collins, qui, avec sa talentueuse partenaire Jewel McGowen, a fortement influencé le
développement du swing sur la côte ouest des États-Unis. Ce dernier fut également chorégraphe dans plusieurs films
(Let’s Make Music, 1939) et professeur, ayant enseigné sa « version » du swing notamment à Shirley Temple, à Abot et
Costello et à Arthur Murray.
D’abord reconnu comme le Western Swing, le WCS a été popularisé dans les années 50 par les studios de danse Arthur
Murray ainsi que par la professeure Skippy Blair en Californie, et ne fut officiellement baptisé west coast swing qu’en 1959
(pour le distinguer logiquement du east coast swing). Par opposition au jitterbug ou au lindy hop, cette danse moins
exubérante prenait alors moins d’espace dans les boîtes de nuit (se dansant dans un slot ou sur un ligne de danse), se
pratiquait sur des musiques plus lentes et s’avérait moins dangereuse sans tous les kicks, sauts et autres acrobaties que
ses proches parents.
Danse douce, sensuelle et sans rebond, le west coast swing utilise les principes de l’élasticité et de la connexion entre les
partenaires, des jeux de pieds syncopés ainsi qu’une grande part d’improvisation et d’interprétation, et ce, sur un large
éventail de musiques dont le rhythm and blues (ou R & B), le country western, le funk, le disco, le rock et la musique
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