D’origine afro-cubaine, la rumba s’est fortement développée à Cuba (La Havane, Matanzas) au 16e siècle, pratiquée au cours des fêtes nocturnes de cette époque sur des musiques faites de chants et de percussions. Le mot « rumba » est d’ailleurs un terme générique qui englobe plusieurs genres musicaux et styles de danses issus du mélange culturel des esclaves africains et des colonisateurs espagnols, dont le guaracha, le son et le danzon.

 

En lien avec l’engouement aux États-Unis pour la musique latine vers la fin des années 1920, des chefs d’orchestre tels que Xavier Cugat ont introduit et popularisé la rumba, qui a continué d’évoluer dans les années 30 et 40 et a gagné les pays occidentaux, dont surtout la France. Elle a finalement été standardisée afin de devenir une danse sociale et sportive au milieu des années 50, conservant surtout de ses origines l’idée du pouvoir de séduction de la femme par ses mouvements sensuels voire érotiques reflétant son intention de dominer l’homme par ses charmes, et la réponse de désir de l’homme affirmant ma masculinité afin de gagner ses faveurs.

 

Fréquemment reconnue comme la « danse de l’amour », la rumba se distingue par son caractère romantique ainsi que par ses mouvements de hanches sensuels et précis (notamment appelé le mouvement cubain), et illustre souvent l’attraction et le rejet entre l’homme et la femme.